Du 3 novembre 2015 au 4 janvier 2016
Annick Sauvé est une apprentie fermière incapable de faire du yaourt avec du lait de chèvre, une réalisatrice de radio et de télé qui passe ses journées à torturer ses collègues en fredonnant des chansons quétaines, une ancienne Montréalaise convertie aux joies du tracteur et du fumier, une amoureuse de culture et d’agriculture, une fan de vin rouge et de popsicles à l’orange.
Accessoirement, c’est aussi une photographe talentueuse qui préfère ne pas trop se cataloguer et évite les petits cartons expliquant longuement la démarche de l’artiste.
C’est ainsi.
Pour en voir plus: https://www.behance.net/annicksauve
Blogue (projet de Suzanne Nadeau-Whissell et Annick Sauvé) : http://www.leventseleve.today
Il y a dans la lentille d’Annick Sauvé une part d’images auxquelles elle prête vie avec originalité, et une autre part encore de moments empruntés aux gens, au temps, à la douce dualité de l’ombre et de la lumière, au mouvement de la vie qui passe de mille façons.
Parce que les deux parts de son exploration photographique ont trouvé place dans Presque tout en noir et blanc, vous hésiterez peut-être entre le désir urgent de vous approcher de certaines images afin d’en saisir l’origine et les détails, puis l’envie de vous installer à l’écart pour inventer votre version de l’histoire proposée par d’autres photographies. N’ayez crainte, vous n’êtes pas étrange. C’est ainsi, et c’est bien comme ça.